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Christian Etchebest fait ses armes dans les cuisines de grands restaurants des côte Ouest et Sud de la France, notamment celles du Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz, du Miramar à Biarritz ou encore du Martinez à Cannes, avant de poursuivre à la capitale au Crillon2. Il sera par ailleurs un élève du chef Christian Constant.
En 1998, son restaurant « le Troquet » à Paris est élu "bistrot de l'année". Quelques années plus tard, il ouvre en 2007 Le Grand Pan puis l'année suivante Cantine du Troquet.
Quelles routes vont ont mené vers la cuisine ?
C'est ma mère qui m'a obligé à être cuisinier car je n'aimais pas l'école. J'ai eu la chance d'entrer dans de grandes maisons et de rencontrer des Chefs exceptionnels : Monsieur Constant, Yves Camdeborde, André Gaüzère à Biarritz, ... des passionnés qui m'ont transmis leur passion. La cuisine, c'est l'école de la vie, mais une vie passionnante. Je me souviens m'entendre dire « c'est dingue tout ce qu'on peut faire avec ses mains »! Je souhaite à tous les jeunes de rencontrer des gens passionnés car dans tous les métiers on peut aller très loin avec de la passion.
Comment définissez-vous votre cuisine ?
Ma cuisine est plutôt traditionnelle, c'est très important pour moi, mais revisitée aux goûts du jour. J'ai commencé la cuisine à l'age de 15 ans auprès de Chefs qui m'ont inculqué la cuisine traditionnelle et sans ces bonnes bases de la cuisine française, on ne peut pas faire de la belle cuisine.
En cuisine pour vous c'est « jamais sans »... ?
En cuisine pour moi c'est jamais sans mon couteau et mon copain Eric Ospital parce qu'il y a de l'amitié et que l'on se ressemble !
Mais la cuisine ça commence avec un couteau...
Votre madeleine de Proust ?
J'ai fait un livre sur le cochon, « Tout est bon dans le cochon », et je me rejouie toujours de manger la côte de cochon Ibaïona d'Eric Ospital. Bien épaisse, bien rosée, avec 2 ou 3 piquillos dessus et 2 ou 3 guendillas. Tout simplement.
Vos projets ?
En plus de gérer mes 3 restaurants, je viens de signer la carte d'un restaurant en Corse et terminer le tournage d'une magnifique émission télé. J'ai 45 ans et il me reste de belles années devant moi. J'ai envie de créer des partenariats pour aider les jeunes qui veulent se lancer dans le métier, transmettre mon savoir faire et ouvrir encore 1 ou 2 restaurants.