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Il y a plusieures coques catalanes avec des tomates, mais la coca qui n'a que des tomates (enfin, c'est un dire), ou une parmi d'elles, est originaire d'une ville au nord ouest de Catalogne, aux Pyrennées et par consequence pas trop loin de France (ou, ehem, de la Catalogne Nord, du fait...). Aujourd'hui on la mange assez souvent (la coca s'est passée d'être un met de fêtes, pas pour être riche mais parce qu'elle permet d'être faite en avance, et de dancer avec elle et la manger en bougeant d'ici et là, en plu de la manger à n'importe quelle heure de, par exemple, la nuit) à être très habituel pour gouter, aux pique-niques, aux aperos, pour amener chez les autres, pour un dîner leger, etc.
La "coca de tomàquet" ou "coca de tomata" est typique du Pont de Suert et de toute l'Alta Ribagorça (Haute Ribagorça? en français). Si vous y allez pour esquier ou vous balader, c'est trés jolie, goutez-la. Elle se vend à toutes les boulangeries, en portiones, comme gouter ou snack.
Sinon, c'est très facile à faire:
COCA DE TOMATA de la Ribagorça (4 personnes)
Masse:
500g de farine
150ml d'huile d'olive
150ml d'eau
1 oeuf
2 sachets de levure de boulanger
1/2 cuillère à café de sel
Garniture:
10-12 tomates de branche de taille moyene et bien murs
4 oignons
8 gousses d'ail
8 brins de persil frais
1 filet d'huile d'olive
sel
- Melanger la levure en un verre avec l'eau tiède. Sur une table propre, faire une montagne avec la farine. Faire un trou au milieau et y verser l'oeuf, l'huile, l'eau avec la levure et un peu de sel. Masser en mettant la farine des cotés au centre, puis jusqu'à obtenir une melange homogène. Faire une boule, la mettre en un saladier et le couvrir avec un torchon propre, sans qu'il touche la pâte.
- Laisser reposer.
- Préchauffer le four à temperature moyenne.
- Éteindre bien la pâte levée jusqu'à qu'elle soit très fine et qu'elle aie la taille de votre four. Les coins doivent être un peu ovales ou arrondis, si on veut faire la forme typique. On peut faire un fin marque comme pour la coca enramada.
- L'accomoder sur un papier sulfurisé en votre plaque à four.
- La piquer un peu à l'aide d'une fourchette.
- Laver bien les tomates et les couper en rondelles paralleles à son equateur.
- Eplucher les oignons, les couper par la moitié (en leur equateur), puis en fines lames pour obtenir des fines bandes ou batonets d'oignon. Si les oignons sont grandes, il va falloir couper les batonets pour qu'ils soient d'environ deux centimetre de longueur.
- Eplucher les gousses d'ail, les couper par la moitié, enlever la tige centrale et les hacher très finement.
- Hacher finement le persil frais.
- Couvrir la pâte de coca avec une seule couche de rondelles de tomate crues, les unes à coté de les autres. Elles doivent se toucher ou être au moins très proches les unes de les autres. Ajouter les morceaux d'oignon crue, d'abord aux zones entre les tomates, pour eviter les vides, puis un peu distribués sur les tomates.
- Assaissoner du bon huile d'olive, en un filet très fin mais qui passe sur toutes les tranches de tomate. On va utiliser environ un verre d'huile d'olive en totale pour ça.
- Cuire à feu moyen (entre 180ºC et 200ºC, environ, on le fait un peu à l'oeil...) pendant vint minutes.
- Sortir la plaque avec la coca et y saupoudrer de l'ail haché et du persil haché toute la surface.
- Remettre au four et la cuire pendant 10-15 minutes encore.
- Manger chaude ou froide.
-
Jupiter, j'adore ton site. Ça me fait plaisir la cuisine provençale (bon, et aussi l'italienne et d'autres, hehe) si proche à la mienne, la catalane, c'est incroyable, mais avec leur touche oririginale et differente. Si elle serait exactament égale elle manquerait d'interet... ça serait la même! J'adore tous ces liens, les choses proches comme les diferences. J'adore par exemple la pissaladière et les foccacias, que en Catalogne on appel egalement coques.
Je vous propose une autre coca salée pour aujourd'hui. C'est aussi à base de légumes, mais cette fois là ce sont des poivrons rouges, bien murs et bien charneux, des oignons et des tomates. Elle doit son nom ("enramada", en français, est "avec des branches") à la façon de disposer les legumes, très jolie, comme s'il s'agissait des branches des arbres. Mais si on ne regarde que les ingrédients, elle est un peu similaire (poivron, mais pas aubergine, escalivé ou pas, et des arengs, mais pas forcement à l'autre) à la "coca de recapte".
C'est surtout typique, et originaire, de Tarragona, au sud de Catalogne:
COCA ENRAMADA (4 personnes)
pâte
10 tomates de branche petits
4 oignons
4 arengs (un par personne, ou deux, s'ils sont petits)
2 poivrons rouges
huile d'olive
- La pâte se fait comme pour les autres coques salées. D'égale façon, il faut bien l'éteindre, de façon qu'elle soit bien fine et qu'elle ocupe toute la surface du four. Normalement elle est ovale ou alors rectangulaire avec les coins arrondis. En ce cas, traditionnallement on plie les 1-2cm plus exterieuresdes bordes vers l'interieur. Ça fera un marque croustillante très agréable.
- Eplucher les oignons et les couper en rondelles de 4-5 mm d'épaiseur.
- Laver bien les tomates et les couper en moitiés par leur equateur.
- Laver les poivrons, enlever les grains et les couper en bandes. Normalement on les utilise en cru pour cette recette, mais avant, en hiver, quand il n' en avait pas des frais (aujourd'ui "la saisson" est toujours) on les utilisaiet escalivés (cuits au four comme ceux de la coca de recapte, jusqu'à qu'ils soient bien noirs à l'exterieur) .
- Disposer les légumes sur le centre (pas le marque) de la pâte, d'abord les poivrons et les arengs pour former les branches, puis les tomates comme s'il s'agissait de fruits et les oignons pour les feuilles. On essaie d'ocuper toute la surface, qu'il a l'air d'être un "trencadís" ou un mosaique, tout en une même couche et à toucher une chose avec l'autre.
- Saler très legerement.
- Assaissoner avec un filet très fin d'un bon huile d'olive, en pasant par toutes les légumes mais surtout pas aux bordes.
- Cuire à feu prechaufé comme pour les autres coques, environ une demi-heure à 180ºC (ou temperature moyene), selon votre four et la pâte que vous utilisez.
On peut la manger froide ou chaude. Comme entrée ou comme plat, accompagnée d'une salade, par exemple. En apéritifs on la sert parfois coupée en petites portions (selon votre gout, rectangulaires, carrées comme des canapés, etc.). Les vegetariens ou ceux qui n'aiment pas les arengs peuvent ne pas les mettre, ce n'est pas grave. Ce n'est plus traditionnal ni une chose qui se fait trop, mais parfois je leur remplace par des anchois de l'Escala ou avec des très petites sardines fraiches, amenagées, sans tête et sans aretes, et coupées au long par la moitié.
-
La même recette on peut la faire sous forme d'EMPANADA, si on couvre les épinards avec une autre pâte, on la pique et on la pinte avec du jaune d'oeuf avant de la cuire au four.
Ou com EMPANADILLAS (petits chaussons) si après avoir bien etendu la pâte, on la coupe en cercles à l'aide d'un verre, qu'on utilise comme moule, on met une ou deux cuillerées d'epinards (cuisinés de la même façon) au milieau de chaque cercle, on plie les cercles en deux, on les ferme en pressionant autour du borde avec le bout d'une fourchette, on les pinte à l'oeuf et on les fait cuire au four.
Les empanadillas peuvent être farcis d'autres choses, par exemple, un bon sofregit avec de la viande hachée ou un poisson gras ou morue. Ou aussi avec boudin hachée, pignons de pin et petits dés de poire un peu sautés à la poele. Ou avec saucise emietée et des champignons sauvages. Etc.
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COCA AUX ÉPINARDS (4 personnes)
Masse:
500g de farine
150ml d'huile d'olive
150ml d'eau
1 oeuf
2 sachets de levure de boulanger
1/2 cuillère à café de sel
Garniture:
500g d'épinards (il à l'air d'être trop, mais c'est bien ça)
100g-150g de bacon ou jambon serrano
2 poigneaux de raisins secs
2 poigneaux de pignons de pin
2 oignons
4 gousses d'ail
1 piment d'oiseau
1 filet d'huile d'olive
sel
- Melanger la levure en un verre avec l'eau tiède. Sur une table propre, faire une montagne avec la farine. Faire un trou au milieau et y verser l'oeuf, l'huile, l'eau avec la levure et un peu de sel. Masser en mettant la farine des cotés au centre, puis jusqu'à obtenir une melange homogennée. Faire une boule, la mettre en un saladier et le couvrir avec un torchon propre.
- Laisser reposer.
- Pendant ce temps, laver les épinards et les couper un peu.
- Hacher les oignons et les gousses d'ail.
- Couper un peu de jambon serrano en allumettes à l'aide des cisoires.
- Mettre les raisins secs en un bol avec un peu d'eau pour qu'elles se gonflent un peu.
- En une casselore, verser un fin filet d'huile et le faire chauffer avec le piment et l'ail.
- Ajouter les oignons et cuire jusqu'à elles commencent à être transaparentes, en remuant de temps en temps.
- Ajouter le jambon et les raisins secs ecoulées et faire deux ou trois tours de cuillère.
- Ajouter les épinards et melanger avec le reste. Il va sembler trop, j'ai rempli completement ma casserole, mais rapidement elles se font plus petites et le niveau d'hauterur à la casserole descend en chute. On peut ajouter sinon les épinards en deux ou trois tours, en remuant un peu.
- Couvrir la caserole et cuire jusqu'à que les épinards soient cuites, environ dix minutes.
- Rectifier de sel et melanger bien.
- Préchauffer le four à temperature moyenne.
- Éteindre bien la pâte levée jusqu'à qu'elle soit très fine et qu'elle aie la taille de votre four.
- L'accomoder sur un papier sulfurisé en votre plaque à four.
- La piquer un peu à l'aide d'une fourchette.
- Verser le contenu de la casserole sur la pâte et la distribuer bien par toute sa surface.
- Distribuer les pignons de pin par dessus.
- Faire une très legère pression sur les épinards et les pignons avec les paumes de votres mains.
- Si vous voulez, vous pouvez l'assaissoner d'un très fin filet d'huile d'olive (deux cuillères à soupe environ) pour le gout, avant ou après enfourner, mais ce n'est pas necessaire.
- Cuire au four jusqu'à que les bordes de la pâte soient cuits et dorés, comme la croute d'un pain, ça va être environ un quart d'heure selon votre four.
- Manger chaude ou froide.
On peut utiliser des blettes au lieau des épinards.
-
Merci à toi, jupiter. :-D
Je suis aussi très curieuse des recettes de mes voisins en Provence et en particulier j'aime beaucoup tes recettes !
-
bonjour crismed
si , si c'est bob pour le copier coller
je suis curieux de tout
et la c'est vraiment très intéressant, merci beaucoup
à bientôt
jupi
-
...et une autre recette très typique de coca salée, pour retourner au thème original de cette rubrique, ehem, ehem... ;-) :-D
COCA AUX BETTES
Masse :
500g de farine
150ml d'huile d'olive
150ml d'eau
1 oeuf
2 sachets de levure de boulanger
1/2 cuillère à café de sel
Guarniture :
1 botte de bettes
1 botte de ciboulettes
2 tomates
4 gousses d'ail
1 brin de persil frais
piment rouge doux en poudre
- Melnger la levure en un verre avec l'eau tiedie.
- Sur une table propre, faire une montagne avec la farine. Faire un trou au milieau et y verser l'oeuf, l'huile, l'eau avec la levure et un peu de sel. Masser en mettant la farine des cotés au centre, puis jusqu'à obtenir une melange homogennée.
- Faire une boule, la mettre en un saladier et couvrir le saladier avec un torchon propre.
- Laisser reposer.
- Pendant ce temps, laver les bettes, enlever les tijes et couper les feuilles en petite julianne.
- Laver les ciboulettes et couper en fins anneaux.
- Laver les tomates, enlever le truc blanc dur et couper en rondelles très fines.
- Hacher les gousses d'ail et le persil.
- Assaissoner les feuilles des bettes d'un filet d'huile d'olive, les mettre en un passoire et melanger. Laisser un peu la-bas pour enlever l'excès d'huile.
- Étendre la pâte de façon qu'elle couvre toute la plaque au four, elle doit être très fine, d'environ 1cm-1'5cm d'hauteur.
- Étaler les blettes bien distribuées sur la masse. Distribuer les ciboulettes et les tranches fines de tomate. Assaissoner avec l'ail et le persil haché, une pincée de sel et deux pincées de piment rouge en poudre. J'ajoute un petit peu d'huile d'olive sur les tomates.
- Cuire au fou prechauffé à 170ºC pendant environ une demi-heure.
-
Bon, finalement je la copie au cas où... :
COCA DE VIDRE
(pour en faire 4)
500g de farine
150g de pignons de pin
75ml de lait
50g de beurre
30g de levure de boulanger
3 cuillères à café de sel
3 cuillères à café de sucre + 4 poignés de sucre
un verre de pastis
huile d'olive (une petite tasse de café)
Préparation:
- Sur une table prope, faire une petite montagne avec la farine avec un trou au centre, comme un volcan. Au centre, mettre la sel, les 3 cuillères de sucre, la lait, la levure et aussi deux doigts d'anis et une petite cuillère à cafè d'huile.
- Melanger bien, en mettant, peu à peu, la farine des cotés au milieu jusqu'à que la mase soit homogenie et elastique, qu'elle se crase pas quan on l'étire.
- Couvrir avec un torchon et laiser reposer pendant dix minutes.
- Couper la pate en quatre morceux et faire une boule avec chaque un.
- Maser un peu chaque boule et laiser reposer sous un drap pendant dix minutes encore.
- Etirer chaque boule en leur donnat la forme de coca, c'est à dir, une large de 10-15 cm et le maximum de longueur, en essaiant qu'elle soit le plus mince possible.
- Painter chaque coca avec huile et mettre le pignons par desus.
- Prechaufer le four.
- Laiser reposer 10 minutes (la dernier fois!).
- Saupoudrer avec un poigné de sucre chaque coca, le sucre va devennir un caramel croustillant, donc c'est necessaire qu'il y aille sucre en grande quantité.
- Pressioner un peu avec les doigts toute la surface pour que l'huile, le sucre et les pignons soient bien collés a la pate. La surface va avoir un peu d'ondulations, comme des marques des doigts.
- Mettre les coques sur un papier sulfurisé à la plaque du four, pendant dix minutes, à 220ºC.
- Au moment de les sortir du four, et encore trè chaudes, jetter par dessus de chaqu'une l'anis.
-
Oh, moi aussi, j'ai une recette plus simple que celle d'aup... avec du muscat. Jupiter, je vais voir ton site.
J'avais mis la recette des coques de vidre (c'est vraie, c'est une autre chose que les oreillettes) à la rubrique des "coques catalanes" sucrées, si vous voulez comparer. Je peux faire sinon un copier-coller mais je ne pense pas que ça soit necesaire, n'est pas? Bon, ça ne couterait rien en tout cas.
Je ne connaisait pas ces "cocas" comme chaussons, jamais entendu parler. = 8-O Je n'aurais jamais imaginée qu'il y avait une autre chose avec ce nom-là! Ici on les appel formatjades, par exemple, empanadillas, etc. et on en a des geantes, à partager, de la taille d'une tarte, qui s'appellent "empanadas". Il y a des choses similaires en Argentine et d'autres pays américains.
-
Bonjour.
Les "empanadillas" on en effet des variantes autour de la mediterranée et ailleurs au monde, mais elles ne sont pas de "cocas". Ce sont des choses differentes, rien à avoir.
Le "cocas" ont aussi des variantes autour de la mediterranée, l'idée de mettre la nourriture sur le pain n'est pas du tout original ! Comme les soupes... C'est une chose ancienne, de l'époque des grecs au moins, quand on ne mettait pas encore de la levure au pain. J'ai vu la reference de fàbregue aux pide, etc.
Quant aux "orelletes", ne vous trompez pas. Les coques de vidre sont bien des cocas, elles n'ont pas du vin ni liqueur à la masse, juste un peu à l'exterieur pour que le sucre soit comme du "verre" ou de "cristale", et elle est cuite au four.
Il y a biensur aussi des "orelletes" aussi en Catalogne, aux Baléares, à la région de Valence... avec des variantes, mais elles sont toujours une pâte frite, que en origine on mangeait seulement pour le carnival.
Elles ont ausi beaucoup de coussins-soeurs par tout, avec leurs petites variantes et noms differentes : oreillettes, orellanes, orejas, hojuelas, bunyetes, bugnes, etc.
Je vous laisse un exemple de recette d'orelletes :
Orelletes :
500g de farine
125g de sucre
100ml de pastís ou mouscat (ou moitié et moitié)
1 sachet de levure de boulanger
1 cuillère à thé de matalahuga
1 pincée de cannelle en poudre
3 oeufs
1 citron
huile d'olive
- Faire un volcan avec la farine et la levure.
- Mettre au milieu les oeufs, le vin, le pastis, le sucre, la matalahuga et les zestes du citron.
- Melanger avec votres mains le centre et, peu à peu, introduire de la farine de l'exterieure.
- Masser.
- Faire une boule, la mettre en un récipient et la couvrir avec un torchon.
- Laiser reposer pendant quatre heures.
- Former des boules de la taille d'un noix.
- Couvrir et laisser reposer.
- Aplatir les boules pour obtenir des disques d'environ vint centimetre de diametre.
- Frire en une poele des deux cotés.
- Les écouler et, encore chauds, les saupoudrer de sucre cristalisé.
-
Bonjour.
Les "empanadillas" on en effet des variantes autour de la mediterranée et ailleurs au monde, mais elles ne sont pas de "cocas". Ce sont des choses differentes, rien à avoir.
Le "cocas" ont aussi des variantes autour de la mediterranée, l'idée de mettre la nourriture sur le pain n'est pas du tout original ! Comme les soupes... C'est une chose ancienne, de l'époque des grecs au moins, quand on ne mettait pas encore de la levure au pain. J'ai vu la reference de fàbregue aux pide, etc.
Quant aux "orelletes", ne vous trompez pas. Les coques de vidre sont bien des cocas, elles n'ont pas du vin ni liqueur à la masse, juste un peu à l'exterieur pour que le sucre soit comme du "verre" ou de "cristale", et elle est cuite au four.
Il y a biensur aussi des "orelletes" aussi en Catalogne, aux Baléares, à la région de Valence... avec des variantes, mais elles sont toujours une pâte frite, que en origine on mangeait seulement pour le carnival.
Elles ont ausi beaucoup de coussins-soeurs par tout, avec leurs petites variantes et noms differentes : oreillettes, orellanes, orejas, hojuelas, bunyetes, bugnes, etc.
Je vous laisse un exemple de recette d'orelletes :
Orelletes :
500g de farine
125g de sucre
100ml de pastís ou mouscat (ou moitié et moitié)
1 sachet de levure de boulanger
1 cuillère à thé de matalahuga
1 pincée de cannelle en poudre
3 oeufs
1 citron
huile d'olive
- Faire un volcan avec la farine et la levure.
- Mettre au milieu les oeufs, le vin, le pastis, le sucre, la matalahuga et les zestes du citron.
- Melanger avec votres mains le centre et, peu à peu, introduire de la farine de l'exterieure.
- Masser.
- Faire une boule, la mettre en un récipient et la couvrir avec un torchon.
- Laiser reposer pendant quatre heures.
- Former des boules de la taille d'un noix.
- Couvrir et laisser reposer.
- Aplatir les boules pour obtenir des disques d'environ vint centimetre de diametre.
- Frire en une poele des deux cotés.
- Les écouler et, encore chauds, les saupoudrer de sucre cristalisé.
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Bonjour.
Les "empanadillas" on en effet des variantes autour de la mediterranée et ailleurs au monde, mais elles ne sont pas de "cocas". Ce sont des choses differentes, rien à avoir.
Le "cocas" ont aussi des variantes autour de la mediterranée, l'idée de mettre la nourriture sur le pain n'est pas du tout original ! Comme les soupes... C'est une chose ancienne, de l'époque des grecs au moins, quand on ne mettait pas encore de la levure au pain. J'ai vu la reference de fàbregue aux pide, etc.
Quant aux "orelletes", ne vous trompez pas. Les coques de vidre sont bien des cocas, elles n'ont pas du vin ni liqueur à la masse, juste un peu à l'exterieur pour que le sucre soit comme du "verre" ou de "cristale", et elle est cuite au four.
Il y a biensur aussi des "orelletes" aussi en Catalogne, aux Baléares, à la région de Valence... avec des variantes, mais elles sont toujours une pâte frite, que en origine on mangeait seulement pour le carnival.
Elles ont ausi beaucoup de coussins-soeurs par tout, avec leurs petites variantes et noms differentes : oreillettes, orellanes, orejas, hojuelas, bunyetes, bugnes, etc.
Je vous laisse un exemple de recette d'orelletes :
Orelletes :
500g de farine
125g de sucre
100ml de pastís ou mouscat (ou moitié et moitié)
1 sachet de levure de boulanger
1 cuillère à thé de matalahuga
1 pincée de cannelle en poudre
3 oeufs
1 citron
huile d'olive
- Faire un volcan avec la farine et la levure.
- Mettre au milieu les oeufs, le vin, le pastis, le sucre, la matalahuga et les zestes du citron.
- Melanger avec votres mains le centre et, peu à peu, introduire de la farine de l'exterieure.
- Masser.
- Faire une boule, la mettre en un récipient et la couvrir avec un torchon.
- Laiser reposer pendant quatre heures.
- Former des boules de la taille d'un noix.
- Couvrir et laisser reposer.
- Aplatir les boules pour obtenir des disques d'environ vint centimetre de diametre.
- Frire en une poele des deux cotés.
- Les écouler et, encore chauds, les saupoudrer de sucre cristalisé.
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en effet il y a le choix, mais je ne connaissais que les premières
qui sont les plus répandues sur le pourtour méditerranéen
en forme de "croissant"
la dernière photos est comme chez nous en provence , ce que l'on appelle les oreillettes
a+
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aupalais gourmand,
je ne demande qu'à voir
mais pour cela il faut que je m'inscrive sur ce site
bon , je vais le faire
à bientôt
jupiter
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Bonjour, ce truc pied noir se rassemble peut-être à des EMPANADILLAS, des petits chaussons frits farcis de légumes ou de sauce à la tomate et d'autres légumes hachés et revenus avec un peu de viande haché, de l'œuf dur ou du poisson... bien que maintenant on y met aussi d'autres choses, béchamel et fromage, etc. et que le gens qui suivent des diètes préfèrent les cuire au four pour manger moins d'huile.
Tu as une photo d'empanadilla par exemple ici :
http://palais-gourmand.forumpro.fr/salees-f25/empanadillas-espagne-t1852.htm..ou en cherchant "empanadilla" à google, yahoo, mns...
Par contre, la coca catalane on l'air bien different, regarde par exemple ici :
http://palais-gourmand.forumpro.fr/salees-f25/coca-de-recapte-espagne-t1688.htm
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coucou
ça c'est de l'échange !!! vraiment cela me fait plaisir de voir de tels partages
j'ai bien pris garde de mettre toutes ces recette de coques sur mon disque dur
dire qu'au départ je croyais que c'était une recette de coquillage
Je connaissait les "coca" , sorte de chausson garni aux légumes et frit, recette pied noir, mais qui doit avoir traversé la méditerranée dans les deux sens
merci à toutes deux
a+
jupi
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Bonjour Crismed et merci pour les recettes et cette recherche que tu nous as fait partager.
mummy33
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Oh, pardon, pardon, j'ai eu un lapsus... le pisto espagnol (pas italien! :-B ), comme la piperrade basque, le meneme turque, le lecsó hongrois...
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Bonjour, je viens de trouver un commentaire de Jaume Fàbrega (professeur de gastronomie à l'université autonome de Barcelone (UAB), historien et écrivain. Il a publié plus de 50 livres sur cuisine, produits et essais gastronomiques. Membre de la Association Intenationnal des Critiques d'Art. Il a 5 Gourmand World Cookbook Awards) sur les coques dans son blog :
http://jaumefabrega.blogspot.com/2007/06/que-es-la-coca.htmlJ'essay de traduir...
<< En plusieures publications espagnoles, quand on parle de la "coca" (pluriel : "coques"), une elaboration pratiqué par les grands chefs de Catalogne (comme Ferran Adrià), de Valence et des Îles Baléars; on apostille souvant "cette version de la pizza".
Mais la seule ressemblance es la base de masse de pain, comme la "pide" en Turquie, le "lamacum" en Armenie ou les "pains" arabes. "Coca" et "pizza" n'ont rien à voir. La "coca" n'a jamais du fromage, d'habitude on la mange froide, il y a beaucoup plus de versions traditionnels de coques salées, sucrées et même sucrées-salées : aux sardines, au thon, au "samfaina" (la version catalane du pisto italien et de la ratatuille française), aux légumes, aux épinards, raisins secs et pignons, à la crème catalane, aux cheveaux d'ange (confiture à la courge de Siam), aux noix et raisins secs, aux cerises, aux abricots, aux abricots et sobrassada (la "sobrassada" est une sorte de charcuterie au piment rouge d'origine baléar, que l'on peut tartiner ou manger comme une saucisse, ou mettre dans les pâtes, la masse de pan, etc. la manger crue ou cuite...), etc.
Il y a une infinité de "coques" differentes, très populaires, entre Perpignan et Elx, à Maó ou à Palma.
Le mot "coca" vient du hollandais ancien (la Catalogne faissait partie des terres de l'empire carolingiènnes) et s'apparente aux mots "koek", "kuchen" et "cake".
Le 23 June on fete Sant Joan : dans toute la Catalogne il y a une orgie de "coques de Sant Joan", splendidemente farcies d'une façon exquise de crème (catalane), pignons, fruit glasé... comme un sucré juif. >>
J'espère que vous aimez bien.
Amicaement.
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merci encore crismed.
là je n'ai que l'embarras du choix.
Bonne journée
mummy33