Apprentis Cuisiniers

avis aux employeurs lisez au bout S.V.P.

Madame
je suis à la recherche d un cuisinier 4 année d apprentissage j ai eu déjà des apprentie ils étaient en cuisine il étaient au service en préparation de plats la cuisine c est du sérieux c est une passion, mais des jeunes pensent a la techno la musique près d eux le portable dans la poche aussi ils n entendent pas ce que l on dit dans le feu de l action...est là pensez vous qu il faut accepter? les cours au cfa c est une sur 10, dès qu l on dit stop en service pas si..pas çà...sa ne leur plait pas...aussi que faire que dire!!!et pourtant salaire pour les motiver primes...rien ni fait

bonjour, je vous remercie de m'avoir répondu.
le nettoyage des voitures ç'est passé dimanche,le lundi mon fils retourne travaillé et en rentrant il me dit que son patron lui avait annoncé que les 3 prochains jours il décidera s'il le garde ou pas. Je suis très étonnée parce que son patron était très content de lui et comme par harsard il lui dit ça après l'incident du lavage des voitures (parce que mon fils lui a dit qu'il était apprentis cuisinier et non apprentis laveur de voitures)
demain j'ai rendez vous avec lui et je lui dit. J'ai aussi téléphoné au cfa hier et ils m'ont dit la même chose que vous. Merci encore

Bonjour,
chef de cuisine depuis près de 20 ans, dont 10 à mon compte, j'ai eu pas mal d'apprentis. Ce que vous expliquez n'est en définitif qu'un constat d'échec que je dénonce depuis des années. En effet dans bon nombre de cas, les CFA sont souvent de fois complice de ces débordements. Une raison toute simple à cela: coute que coute il faut aussi bien trouver des ''Maîtres'' d'apprentissages que des élèves pour remplir les sessions. J'ai été appelé pour corriger des CAP dans ma région actuelle, ce qui veut dire, des élèves formés deux ans en entreprise. Catastrophique, j'ai demandé au prof de la session s'ils n'avaient pas honte. Aucun dans la section corrigée n'a été capable de faire une génoise. C'est grave. Aussi bien pour les profs que pour les maîtres d'apprentissage. En 1996 propriétaire d'un restaurant, un matin un jeune pousse la porte et me demande de le prendre en apprentissage. Il venait de casser son contrat. Après plusieurs semaines, je commence à comprendre le problème. Il était frappé. Après avoir pris contacte avec le CFA, il s'avère que l'école était au courant des pratiques affligées aux apprentis dans cet établissement, mais vu la notoriété de ce dernier...Voilà tout était dit. Furieux de cette réponse, j'ai alerté l'académie en question, et eux on fait bougé les choses. Aujourd'hui j'ai un de mes apprentis que j'ai inscrit pour le concours des olympiades des métiers doit venir préparer son concours chez moi.En effet ayant démissionné de l'établissement, je ne peux plus le guider. Mais comme je m'était à l'époque engagé auprès de lui et de son prof, je continu les exercices chez moi. Tout ça pour dire qu'il n'y a pas que des profs mauvais ou que des chefs mauvais. Si j'ai un conseil à vous donnez, alertez l'académie dont vous dépendez.
Bon courage a votre fils.
Claude

je ne sais pas quoi vous dire, je suis consterné.
je veux bien comprendre que laver la terrasse et les toilettes puisse faire parti de l'entretien effectué par tous le personnel mais tondre du gazon ou laver les voiture des salarié et du patron c'est un scandale.
je ne peut que vous inviter a prévenir le cfa de votre fils,et a aller discuter avec le maître d'apprentissage afin de recadrer la formation de votre fils.
essayer en parallèle de démarcher d'autre restaurateur afin de changer de patron ( en octobre, les période d'essais se termine et de temps en temps des places se libère).

d'autre personnes plus informer que moi pourront certainement vous guider mieux que je ne peut le faire

bon courage

bonjour, je suis une maman d'un jeune apprenti de bientot 16 ans, sa passion la cuisine et comme à l'école c'était pas terrible il a désiré faire un apprentissage, il a trouvé tout de suite un maitre d'apprentissage et en plus à 10 km de la maison. Au début il apprenait à couper, beaucoup de plonge, dressage d'assiette qu'il adore, mais de temps en temps tondre du gazon ??
et aujourd'hui dimanche mon fils nous téléphone (des toilettes du restaurant) en pleure pour nous dire qu'il a lavé la voiture de la boite, lavé la terrasse avec le serveur, et laver la voiture personnel de l'autre cuisinier !!! Tous ça est ce normal ? je crois qu'ils vont dégouter mon fils et que si ça continue il partira et qu'il se dira que tous les employeur sont tous pareil ?
Merci de me conseiller, et me dire si c'est normal tous ça.?

Je vais les contacter dès lundi, sinon mes Parents ont RV mercredi avec eux pour faire le bilan de l'année.

bonjour

ton cfa n'a pas d'adresse d'employeurs?

Bjr,
En septembre 2009, j'ai 15 ans, et je choisi de m'orienter sur un pré-apprentissage de cuisine. Les 2 premiers mois, j'ai découvert le milieu des fourneaux, avec les tâches suivantes : plonge, lavage du sol, nettoyage des placards et des escaliers, de temps en temps je participais à la mise en place des plats. J'ai patienté en me disant que cela faisait partie du pré-apprentissage. Seulement en février, j'ai fini par être écoeuré de ces tâches ingrates car je passais de plus en plus de temps en compagnie de mon amie la plonge et bien sûr on n'avait pas le temps de m'investir. je tiens également à dire que je servais de bouc émissaire, le chef cuisinier ne se gênait pas pour m'appeler de "noms d'oiseaux".
Du jour au lendemain, j'ai tout raconté à mes parents qui se sont arrangé pour me trouver un autre maitre d'apprentissage. J'ai apprécié de travaillé dans ce dernier restaurant, seulement le patron ne peux pas me garder pour la rentrée de septembre 2010, je viens de l'apprendre, faute d'avoir déjà deux apprentis cuisine. Aujourd'hui je me retrouve à la recherche d'un nouveau maitre d'apprentissage, j'hésite à choisir entre cuisine et patissier. J'ai contacté plusieurs employeurs sur le secteur d'Orléans (45): ils me répondent tous qu'ils ont déjà quelqu'un ou qu'ils ne prennent pas d'apprentis.
Je suis découragé de voir que ce métier qui m'attirait temps devient pour moi un avenir inaccessible.

Je finis par croire que l'on fait tout pour décourager les jeunes.

Seb

Salut

J’avais déjà lu tes messages ou tu nous expliquais tes déboires avec tes apprentis, c'est vrai que tu cumul les cas sociaux (a moins que ce ne soit un resto abonné au repris de justice ou au perdu de la vie), j'en ai une bonne partie aussi. C’est vrai qu'avoir un jeune parachuté d'on ne sait quel section de soutien ou bien pour ton cas obliger de suivre un enseignement par un juge jusqu'a ses 18 ans ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour partager tes connaissances. Mais tu t'y tiens et quand tu auras un jeune qui vraiment veut y arriver, cela effacera tout les "tordus" précédemment reçu.
J’ai eu un jeune une fois qui sortait soit disant d'un cap cuisine. Arriver dans mon labo il confondait les frigos et les congèles mais pire le micro onde et mon four a pain (a l'époque 6 bouche deux longueurs). Il m'a ensuite annoncé que son cap cuisine était en fait un cap de salle. Au bout d'un mois, il n'avait pas évoluer d'un pouce voir même il avait régresser. Je l'ai pris a part, lui ais demander ce qu'il comptait réellement faire et il m'a annoncer qu'il voulait partir mais qu'il ne savait pas comment me le dire.
J’ai une dans la foulée une jeune fille grâce a MDC qui a réussi son examen avec une très bonne moyenne si l'on considère son niveau totalement débutant au départ et sa formation en un an (14.80/20 si je me rappelle bien)

Au départ de mon jeune, je m’étais dis que les apprentis étaient du temps de perdu car ils ne veulent pas bosser et apprendre. Je sortais déjà d'un sacré zozo qui avait été au bout, avait réussi mais avait totalement lâché l'affaire 2 mois avant son examen, il ne faisait plus que le strict minimum.

L’arrivée de ma jeune apprentie m'a redonné le goût de transmettre le peu que je sais. Depuis, j'ai eu trois cas sociaux mais vraiment attaquer total. En repensant à mon ancienne apprentie, j'ai repris une jeune du forum. Après quelque déception sur sa motivation, et quelque discussion j'avoue qu'actuellement elle m'épate un peu.

Continu d'essayer de former des jeunes c'est notre avenir que tu forges de part la transmission de ton savoir

Bye

salut,
j'attache beaucoup d'importance a la formation de jeune dans mon entreprise, mais il faut avouer que c'est difficile de trouver un jeune qui en veux.
j'en suis a mon troisième apprentis, en 3 ans et mis a part mon premier qui se débrouillait bien et qui en voulait (bien qu'il ait abandonner le métier).
le deuxième était un repris de justesse a qui j'ai donner sa chance: il a fait péter 130h de cours et il s'est barré le jours de ses 18 ans quand il a considéré que le juge avais plus rien a lui obligé de faire. quant au dernier, il fait sont petit boulôt en temps en en heures, mais il ne faut absolument pas lui faire faire quoi que ce soit de plus, résultat: il a jamais voulus faire de chocolat (il ne sais même pas le mêtre au point) création d'entremets, c'est trop compliqué pour lui, la glace j'en parle pas.
la confiserie ça sert a rien, (sic)
quand au décors, il ne veux pas y toucher, il a peur de pas y arriver.
ses notes en techno et science appliqué sont respectivement de 3.5 et de 5.7 ça sert a rien(sic) et il s'en fout.
moi je veux bien prendre des jeunes, j'y suis attaché, mais si c'est pour ça moi ça m'intéresse pas, je veux apprendre quelque choses a quelqu'un, pas prendre un aprenti qui s'en fout...

psyco_mantis

mais c'est pas grave, si la relève n'est pas au point, ... ils ont trouvé la solution... on va bosser plus longtemps!!
...
pas-lol....

bien dit j'espère que les employeurs vont vous lire, et revoir les choses différemment avec leurs apprentis

la plupart des apprentis ne servent que des bouche trous pour faire les sales besognes ou la plonge

les appentis sont là pour apprendre unmétier et se former donc ils faut les aider et les former

ne pas prendre un apprentis plutot qu'un commis que l'on paie moins cher et qui fait plus de 35 h par semaine et qu'on engueule souvent

bonjour
je pense que tant qu'on considérera dans notre pays qu'un métier manuel est fait pour ceux qui dérapent à l'école, on n'arrivera pas à avoir un niveau correct de culture générale.
l'école française: assis toi là, tais toi, et ingurgite le savoir, ou du moins, essaie de l'éingurgiter
et si tu n'as pas compris, eh bien on va t'en remettre une couche et une autre et une autre...c'est bien simple, du CP à la seconde, on refais encore et encore la même chose! on pédale à vide d'ailleurs puisque ce n'est pas assimilé
que faire? vaste question...peut être donner aux enfants une possibilité de montrer dans quel domaine ils peuvent avoir des compétences, peut être valoriser le savoir faire, le savoir être, j'ai vu des momes en echec total se révéler excellent en musique, sport arts plastiques
j'ai vu mon fils commencer honorablement et petit à petit dé-apprendre en même temps que le dégoût de l'école s'installait
je n'ai pas la réponse, mais je constate de jours en jours la dégradation du système scolaire, du niveau des élèves,et parfois j'ai peur! que feront ils adultes?

Je te rejoins également
Pour répondre à ton étonnement concernant les appréciations durant les examens.
Les grilles sont faites pour "favoriser" les candidats. Ca me choque également de devoir mettre un "conforme aux exigences" à des candidats dont le niveau est à la ramasse si l'on doit comparer le niveau à celui des examens que j'ai passé.

Et c'est là que le bât blesse, le niveau n'est plus le même et tous ces bureaucrates ne font qu'abonder dans ce sens en nous réformant les référentiels à grand coup de produits en PAI et autres saloperies qui ne donnent plus l'impression de former des cuisinier ou pâtissier mais des ouvriers assembleurs bref:!!!!!!!!!!!!!

Tout a fait d'accord avec toi.

Pour ma part je sais ou sont tout mes anciens apprentis, ce qu'il font et deviennent, il savent qu'il peuvent compter sur moi a tout moment.
Certains par dépit on quitter le métier mais reviennent un matin en tapant à ma porte à 5h pour refaire une journée de boulot afin de voir s’ils n’ont pas perdu la main.

J’essaye d'aller aux réunions mais il est vrai qu'étant une petite entreprise ou je suis le seul a fabriquer la viennoiserie et la pâtisserie il m'est compliquer de venir en semaine. Je suis fermé le mercredi, c'est mon unique jour et si des réunions sont planifiées à ce moment, j'y vais sans hésiter.

Je ne prends pas d'apprenti pour palier un manque de personnel, j'avance beaucoup plus vite tout seul.
Mais les apprentis me font avancer et évoluer aussi de part leurs questions que je ne me serais jamais posé ou bien leurs erreurs que nous rattrapons ensemble, ils sont aussi une bouffée d’oxygène pour les entreprises car du fait qu’il viennent de l’extérieur, ils ont en tête les demandes des clients actuel ce qui permet de se tenir informer des nouvelles modes et donc d’être réactif aux changements, plutôt que de suivre les dires d’un représentant en manque de chiffre.

Tous les deux ans je prends un formateur avec le FAF pour les pratiques HACCP,
Je cherche aussi des formations en entreprises pour mon boulanger et moi même afin d'apprendre de nouvelle techniques et procéder de fabrication mais là, ça ce complique.

Au heures creuses (que mon apprenti a pu se libérer), on tente des nouveautés, je les pousse a chercher de leur cotés un entremet ou tout autres pâtisserie qu'il voudrait que l'on développe. Souvent ça ne fini pas au magasin mais ils essaient, apprennent a réfléchir (chose nouvelle pour eux car tout de nos jours leur est mâcher pour ne pas trop les fatiguer et ainsi ils reste dans leurs torpeurs).
Ainsi ils se donnent un but et a doivent s'y tenir jusqu'au bout (plutôt que d'arriver le matin en regardant la pendule pour savoir a qu'elle heure il doivent partir et en plein milieu du boulot sortir leur portable de leur poche pour répondre a des SMS).
Le bout pour eux c'est que le produit qu'il ont fabriqué passe au magasin, rien que cela et l'ont voit la fierté dans leur yeux, la fierté de pouvoir expliquer a ma vendeuse et au client présent a ce moment ce qu'il y a dans SA préparation. Fierté que l'on ressentais nous aussi en tant qu'apprentis, tous les possibles employeurs ont ils oublier cette sensations enivrantes?

Bien sur on ne peut voir cela qu'en fin de première année ou en deuxième car avant de voir tout cela, je leur demande de finir leur travail du jour et plus ils finissent vite, plus ils voient de nouveautés.

Pour ce qui est de l'école, je sais que vous faites ce que vous pouvez, car les premières années ne sont que des garderies de gamin.
Mais il y a quand même des choses qui me font tiquer et dont je discuterais avec les profs de pratiques pendants que je surveillerais les CAP comme pourquoi en 10 heures de pratique, seulement un fraisier a été monter et deux roses en pâtes d'amande réalisées, avec une appréciations : bon travail. En 10 heures seulement cela, ce ne peut être un bon travail, c'est lamentable....

Alors c’est vrai tout le monde doit y mettre du siens, si l’on pouvait se concerter réellement en tant que professionnel et enseignant au moins une fois par trimestre, ce serait idéal pour faire évoluer nos jeunes et leurs diplômes dans le bon sens, plutôt que de laisser à des bureaucrates ou des anciens de la profession, qui regroupés dans leur syndicats inutile ne connaisse plus de leur métier que la photo de leur ancienne boutique et leurs histoires qu’ils enjolivent au fils des années le soins de chambouler toutes ce qui fait notre système de formation afin de faire remonter le nombre de diplômés plutôt que leur qualités.


Il faut plus d’employeur qui forment correctement des apprentis ce qui élimineras les mauvais employeurs ainsi les apprentis ne seront plus obliger de se présenter chez eux pour poursuivre leur formations

Bye

D'accord avec toi
Hélas combien d'employeurs embauchent des apprentis pour combler le manque de personnel.

Combien d'employeurs s'intéressent réellement au suivi de l'apprenti ou du stagiaire? trop peu à mon goût.

Suite à de nombreuses réformes, les diplômes ont évolué, le niveau des élèves est relativement bas. Et on entend régulièrement les employeurs pointer du doigt les centres de formation ou les écoles hôtelières.
Malheureusement ces employeurs ignorent tout des réformes des diplômes et du contenu des référentiels.

Alors on entend, "mais tu n'apprends rien à l'école!! Les profs sont mauvais etc etc"

J'ai été des 2 côtés de la barrière: à savoir professionnel et enseignant, donc j'ai suffisamment de recul pour avoir un avis sur tout ça.

Il y a 2ans je me suis cassé le nez en beauté. J'avais organisé une grande réunion avec les différents tuteurs pour qu'ils rencontrent l'équipe enseignante, qu'ils puissent échanger des infos entre eux, qu'ils soient au courant des contenus pédagogiques etc etc.

J'avais organisé cette réunion 6 mois à l'avance. Et au final, 1 employeur seulement à répondu positivement pour venir à cette réunion. Les autres prétendants une trop grande activité et ne pouvant pas se déplacer.

Foutage de gueule?? sans doute! qu'on ne me dise pas qu'ils ne pouvaient pas prendre leur disposition pour venir une demi journée un Lundi matin

J'ai écrit récemment à Régis Marcon (qui m'a répondu) pour lui faire part de mes remarques et du ressenti des élèves.

Le constat est affligeant. OK nous avons à faire à une génération qui à 2 de tension, qui pour certains ne savent pas lire ni compter, qui n'a pas les même attentes.
Mais les employeurs de leur côté, veulent des apprentis opérationnels à 100% qui savent tenir un poste. Ils oublient totalement qu'un Apprenti est là pour APPRENDRE

Les référentiels sont (en cuisine) à côté de la plaque selon moi.
Certains collègues à la ramasse. comment peut on enseigner la cuisine à des élèves en ayant à peine 3 ans d'expérience pro.

Certains collègues sont largués techniquement parlant et refusent de faire des stages en entreprise (ces collègues là qui attendent impatiemment les vacances scolaires dès le 1er jour de la rentrée)

Des efforts sont à faire des 2 côtés.
A quand une table ronde avec enseignants, formateurs, professionnels etc....

salut boulac
c'est malheureux de constater que tu es dans le vrai..
faudrait que tu envoie ta lettre à"la toque magasine", au rectorat...
faut avouer que la profession est bien mal barrée..
jp

Mesdames Messieurs,

J’entends toujours des collègues qui se plaignent de ne pas trouver de bons ouvriers, mais comment trouver des personnels qu'aucune entreprise ne veut former.

Tous les employeurs que je connais se plaignent du niveau des jeunes sortant d'apprentissage, c'est vrai qu'il a énormément baissé mais pourquoi?

Peu de patrons veulent un apprenti ou alors pour servir de boy et faire la plonge débarrasser et faire les plaques...
Ce travail doit être fait mais pas que ce travail.


En allant examiner les épreuves, je vois des jeunes qui ne savent pas faire une pâte a choux, car en entreprise ils ne l'on pas ou très peu vu, sur une moyenne de 2 ans d'apprentissage c'est scandaleux. et je ne parle pas du poste de tourier qui est littéralement laisser a l'abandon au profit de viennoiserie surgeler (alors que c'est quand même un poste qui dégage le plus de marge et qui a lui seul peut remplir un magasin).

Evidemment qu'après en tant qu'employeur on demande au jeune qu'ils ais de l'expérience car on sait que le seul niveau du CAP est insuffisant pour tenir un poste d'ouvrier, mais comme l'expérience ne peut être acquise du fait que très peu de patrons laisse la chance aux jeunes, a la fin il renonce et quitte ce métier.

Oui, je sais, un apprenti ralenti la production mais un temps seulement.

Oui un apprenti fait des erreurs, mais ce sont dans les erreurs que l'on avance.
Une personne qui ne fait pas d'erreur est une personne qui n'apprend rien et qui n'évolue pas.
Oui un jeune de nos jours est fatigué de se lever, et lever une jambe pour marcher est beaucoup trop dur alors il faut traîner les pieds, c'est a nous de les faire se bouger.

Mais, moi le premier, pourtant motivé depuis l'age de 6 ans pour ce métier je traînais a 14-15 ans.
A l'époque c'était plus radical, un coup de pied au cul pas pour faire mal mais pour réveiller ou bien une claque derrière la tête (à la Leroy Jethro Gibbs) pour remettre les idées en place. Il y eu des abus donc on a plus le droit.

C’est vrai que les abus des uns donnent les restrictions aux autres.

Comme mon ancienne apprentie qui parce qu'elle n'a pas succombé aux avances de son formateur en connex, n'a rien appris de l'année et de ce fait est retourné chez moi pour réviser son examen.

Maintenant, les employeurs se faisant rare, les écoles les garde comme formateur mais c'est plus administratif que pratique.


Attention, je ne parle pas des jeunes qui nous viennent par parachutage directement des conseiller(e)s d'orientation, qui impose leur volonté a un jeune ainsi qu'a leur parents malléable et perdu en leur expliquant que des notes très basse en matière général impose le secteur artisanal au lieu de partir dans une section (plus que nécessaire) de remise a niveau.

Le niveau scolaire a baissé autant que le niveau de qualités de nos jeunes sortant de formation. La plupart des mineurs voir même des jeunes majeur que je reçois ne savent compter qu'avec une calculatrice et ne savent écrire que du S.M.S.
Il ne comprenne aucun mot de plus de trois syllabes et j'en ai même qui n'arrive même pas à relire une recette qu’ils viennent de marquer.
Quand à la mémoire, ils ont oublié qu'il en avait une, Alzheimer est très précoce aujourd'hui :(((


A ce jour, je n'ai que des apprenties adultes ayant leur bac. Le niveau de connaissance en math est correct mais sans plus, en français on arrive a ce comprendre, pourtant je n’ai qu’un simple niveau de troisième

il ne tiens qu'a vous , employeurs et employeuses , qui chercher un personnel qualifié de prendre le temps de former ce personnel, cela va prendre du temps (au moins 6 ans) pour avoir les retombées positives car les jeunes formés ne doivent pas rester chez vous (ni partir directement a l’étranger) il doivent trouver d’autre places qui leur apprendrons d’autres méthode de travail et d’autres fabrications pour après être performant et former de nouveau des jeunes qui viendrons alors chez vous en tant qu’ouvrier.

Plus il y aura de formateurs de qualités, plus niveau des jeunes sera de qualités, cela redorera le blason de notre CAP qui actuellement ne vaut pas grand-chose.

Oui je sais c’est long mais cela en vaut la peine