salut christian,
tu sais le temps qu'il me faut pour écrire un truc comme ça, de tête, puis les idées qui sont extrapolées de la réalités reviennent pas comme ça.
Alors peut être celle du chasseur qui n'avais plus de plombs ???? tu connais.
En voilà une autre toute fraiche : mais elle est sur mon blog
http://la-cachina.over-blog.com/, il est assez nul car je ne le maitrise pas encore.
SANGLIER DU JARDIN.
Première condition, il faut avoir un « bon jardin » très bien situé pour ce genre de recette.
Contrairement à ce que l’on peut croire, ce jardin doit être entouré de collines avoisinantes.
De ce jardin dépend la suite de la recette.
Deuxième condition, il faut du sanglier.
Il nous faut donc ces deux conditions, plus le cuisinier et son tour de main.
Le but du jardin est d’attirer les parasites, donc limitez vous à faire le minimum nécessaire pour avoir quelques légumes rachitiques et malingres, des fèves pleines de pucerons, des radis fourchus et durs, bref du Bio sans arrosage.
Négligez les parasites mineurs, nous allons faire venir par ces maigres cultures un parasite majeur, Le Sanglier.
Le Sanglier ne vient pas comme le reste des parasites, quelques uns me diront que ce n’est pas un parasite, et c’est vrai, mais du moment qu’il est dans le jardin pour moi c’est un parasite.
Ce n’est pas non plus un jardinier, le jardinier plante dans la journée et le sanglier « déplante » la nuit.
Bref nous avons le jardin, il manque le sanglier pour réaliser la recette.
La position de jardin est essentielle, je l’ai mis juste sur le passage des sangliers, pensant qu’ils allaient me « déplanter » les mauvaises herbes ? Très mauvais calcul de ma part, car il déplante tout ayant un préférence pour ce qui est mangeable.
J’avais oublié le jardinier excédé dans la recette, oui, celui qui par flemme plante du bio.
Après moult essais pour éloigner ces parasites, ce jardinier, sur les conseils de personnes très au courant de la chose, préfère passer d’un régime végétarien à un régime carnivore.
Il va donc acheter un nouvel instrument qui permet de semer des graines assez lourdes à distance. Le marchand lui conseille de semer ces graines la nuit, ainsi que quelques conseils avisés.
Le jardinier a des débuts difficiles, oui le jardinier est diurne et le sanglier nocturne, il essaye de se tenir éveillé par de savantes tisanes, qui le précipitent quelques fois aux toilettes sans autre forme de procès.
Bien, il se met à l’alcool, pour se sentir bien et se désinfecter au cas ou il se ferait mal en jardinant.
Après bien de nuits de veille et plusieurs litres de désinfectant utilisés dans un but non thérapeutique, il voit apparaître un parasite assez gros, le groin près à déssemer son jardin.
Suivant les recommandations du grainetier, il empoigne sa machine à planter les projectiles, vise le parasite au jugé « oui il fait nuit, et le jardinier a pas mal de brume dans le cerveau ».
Dans sa petite tête lui revient, « visez bien ces parasites ont la peau dure ».
Après beaucoup de bruit et de fumée, le parasite est mort allongé sur ses fraises bien mûres.
Vient la partie la plus délicate de la recette : vous vous rappelez il est 2 heures du matin, le jardinier/boucher/cuisinier est plein de désinfectant, il se retrouve avec un parasite de 80 kg.
Il se dit malheureusement : le plus gros est fait. Que nenni il se trompe lourdement. Quel est l’abruti qui lui a dit tu verra c’est facile.
Ce n’est pas facile du tout (intermède-coup de téléphone-les spécialistes arrivent prennent quelques morceaux pour dédommagement-finissent tout le désinfectant-disent c’est de la viande laisse la rassir-)
La viande 4 jours après est rassie, elle réapparaît le 5ème sous forme de daube au vin rouge (la recette vous sera donner en temps utile, ainsi que d’autres relatives à toutes les parties du sanglier).
Mais que de monde ce jour là : les spécialistes, eh oui, la gendarmerie, pour entretenir de bonne relation, les gardes , pour un soit disant contrôle sanitaire, les pompiers, si quelqu’un aurait un malaise en se désinfectant, le garde municipal, venu voir les dégâts dans le jardin.
Quelques décalitres de boissons fortes plus tard, l’animation se termine par un gonflage de ballons –les gendarmes pour finir les stocks de l’an dernier et établissent un concours d’alcoolémie, et décrètent que tous le monde doit impérativement faire la sieste avant de repartir vers un autre chantier- les gendarmes ne soufflent pas pourquoi ?
Notre jardinier décide le soir venu de redevenir végétarien, mais gardes une dents contre les sangliers ; celle que le recul du fusil lui a cassé.
Episode 2 : la vengeance.
a+ jupi